La connexion des deux extrémités de la rampe de transport de minerai entre notre mine Lamaque et notre complexe minier Sigma est maintenant complétée. L’accomplissement de ces travaux de développement représente une étape importante dans l’histoire d’Eldorado Gold Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Cette rampe de transport du minerai offrira de multiples avantages à court et à long terme.
« Désormais, l’utilisation de la rampe de transport de minerai contribuera à favoriser un milieu de travail sécuritaire et à protéger l’environnement. L’abolition des traversées de la 117 par nos camions de 40 tonnes et l’amélioration de notre efficacité énergétique y joueront pour beaucoup », souligne Sylvain Lehoux, vice-président directeur général d’Eldorado Gold Québec.
D’abord et avant tout, un travail d’équipe
« La rigueur, le souci du détail et l’engagement de tous les employés d’Eldorado Gold Québec et de l’entrepreneur minier régional Procon ont permis de mener ce projet à terme en toute sécurité » explique Francis Parker, assistant-surintendant mine.
Tous s’entendent pour dire que la collaboration, l’une des valeurs fondamentales chez Eldorado, a guidé les équipes tout au long de l’exécution des travaux.
« La réalisation de la rencontre de deux rampes de grandes dimensions sur plus de 2 500 mètres s’est réalisée avec succès grâce au travail sécuritaire et de qualité de tous les gens impliqués. Avec la complicité des équipes d’Eldorado Gold Québec et des entrepreneurs impliqués, nous avons réalisé tous les objectifs techniques et budgétaires établis au départ du projet », mentionne avec fierté Alain Tremblay, coordonnateur senior du projet de la rampe de transport.
Un projet en parfaite cohésion avec nos engagements envers notre voisinage
« En parfaite cohésion avec notre cadre de développement durable, les travaux de construction de cette rampe se sont réalisés dans le respect de nos employés, de nos entrepreneurs, de nos voisins et de nos engagements envers ces derniers », rappelle Sylvain Lehoux.
« Dès l’élaboration des premiers croquis, nous avons tenu à impliquer activement les principales parties prenantes dans nos efforts pour améliorer et exécuter le projet conformément aux réalités du milieu », renchérit Valérie Gourde, surintendante, communications stratégiques et relations avec le milieu « Nous avons tenu une vingtaine de rencontres avec divers intervenants, tels que les entreprises voisines, les membres du comité de suivi, les membres du Conseil de la Nation anishnabe de Lac Simon, les ministères concernés et les partenaires socio-économiques de Val-d’Or. Ces rencontres nous ont permis de déployer des mesures d’atténuation adéquates et de bâtir un projet qui répondait tant aux besoins opérationnels qu’aux attentes de la communauté. »
Afin de bonifier ses façons de faire et de limiter les impacts pour le voisinage, l’entreprise a fait appel à des experts externes pour qu’ils réalisent des études techniques indépendantes variées, comme, études géophysique, géotechnique, hydrogéologique, impact des vibrations, stabilité de terrain, bruit et bien plus. Ces études ont été prises en compte et ont permis de modeler le projet à la réalité du milieu. Ces études combinées aux résultats des consultations citoyennes ont notamment mené à l’instauration d’une zone restreinte et l’adaptation des horaires de sautages lorsque les travaux de la rampe se trouvaient plus à proximité des entreprises voisines.
Pendant la période des travaux, Eldorado a mis en place toutes les mesures d’atténuation et de contrôle nécessaires pour veiller à limiter les risques sur l’environnement et les impacts potentiels sur la communauté. Quatre sismographes et sonomètres permanents et un portatif ont pris des lectures en continu pour s’assurer du respect des limites de vibration et de bruit prescrites par les normes en vigueur.
De plus, l’installation de quatre nouveaux piézomètres spécifiquement pour le projet a permis de surveiller qu’aucun rabattement de la nappe d’eau naturelle dans le sol ne survienne pendant le fonçage de la rampe.
L’électrification progressive de la rampe est présentement à l’étude pour déterminer quel sera le meilleur moyen électrique pour transporter le minerai.
Un défi d’ingénierie de grande taille
D’une dimension de 8,1 mètres de large par 5, 5 mètres de haut, la construction de cette rampe à travers d’anciennes ouvertures souterraines des mines historiques Sigma et Lamaque amenait son lot de défis pour l’équipe.
Gilbert Bouffard, surintendant mine chez Eldorado évoque ces défis. « Malgré les difficultés rencontrées, les équipes ont su respecter l’échéancier et terminer dans les temps. Il était aussi très important pour nous de compléter l’excavation de la rampe tout en respectant les priorités de développement de la mine Lamaque pour ainsi permettre l’atteinte de la production d’onces d’or budgétées pour l’année 2021. »
D’un point de vue ingénierie, la traversée des anciennes ouvertures souterraines a nécessité une diligence de la part des ingénieurs attitrés au contrôle de terrain. De plus, la construction simultanée de la rampe par deux côtés exigeait un suivi serré par l’équipe d’arpentage.
« Un tel niveau de précision pendant le développement d’une rampe de cette longueur est tout un exploit. Nos arpenteurs ont fait un excellent travail. Ils ont assuré le suivi et les corrections des azimuts du tracé afin d’arriver à une connexion d’une telle exactitude », précise Philippe Groleau, chef ingénieur chez Eldorado.
Finalement, le réseau de ventilation à l’intérieur de la mine a dû être revu par l’équipe d’ingénierie pour assurer la sécurité des travailleurs sous terre puisque la nouvelle rampe modifie la distribution et la sortie de l’air dans les galeries souterraines.
« Ce projet témoigne de l’expertise de notre équipe et de nos partenaires. Ensemble, nous travaillons tous dans le même sens pour permettre à Eldorado Gold Québec de poursuivre sa croissance en région, et par le fait même, d’offrir des emplois de qualité et des opportunités économiques aux gens d’ici. Cet accomplissement est important pour la pérennité de nos opérations puisqu’il permettra d’accroître notre production et d’explorer certaines zones plus en profondeur auxquelles nous n’avions pas accès jusqu’à présent. Ceci contribuera à augmenter la durée de vie de notre mine » conclut Sylvain Lehoux.
Rappelons que ce projet a nécessité environ 3 200 mètres de forage et a été réalisé conformément à l’échéancier prévu de 18 mois et à l’estimation des coûts initiaux de 31 millions de dollars canadiens.